Après la gifle de l’UE, le Polisario en reçoit une autre du Congrès américain
Le Congrès des Etats-Unis a adopté ce jeudi 22 mars, le projet de la loi budgétaire au titre de l’année 2018 qui stipule comme en 2017, que les fonds d’aide destinés au Maroc doivent être rendus disponibles au Sahara marocain.
Emboîtant le pas à l’Union européenne, dont la Commission a décidé d’inclure le Sahara Occidental dans l’accord de pêche devant être prochainement renouvelé avec le Maroc, les Etats-Unis confirment ainsi que leur assistance au Maroc englobe l’ensemble de son territoire national y compris le Sahara, de Tanger à Lagouira.
Pour rappel, dans le rapport accompagnant la loi budgétaire de l’exercice 2017, le Comité de recommandation (Congrès US) avait préconisé « une solution négociée (au conflit du Sahara) basée sur la formule de l’autonomie sous une souveraineté marocaine ».
Réagissant à cette disposition, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale s’était félicité dans un communiqué, « des dispositions relatives au Sahara marocain contenues dans la loi budgétaire de l’exercice 2017 » qui viennent conforter la position et les revendications légitimes du Maroc dans le litige territorial qui lui est imposé par son voisin algérien autour d’une partie méridionale de son Sahara.
Les dispositions « claires et sans ambiguïté aucune » du Congrès et de la Commission européenne viennent confirmer au grand dam du Polisario et de ses sponsors algériens et européens, que le développement en cours dans le Royaume englobe l’étendue du territoire national y compris son Sahara dit Occidental.
Le Polisario aura quand même pour consolation, une assistance humanitaire américaine destinée aux populations qu’il retient contre leur gré à Tindouf, dans le désert aride de l’Algérie.
A l’occasion de l’adoption de la loi budgétaire de 2018, le Congrès américain demande en effet au secrétaire d’Etat, de lui soumettre un rapport dans les 45 jours à venir, « décrivant les dispositions prises pour renforcer le contrôle de la livraison de l’assistance humanitaire aux réfugiés en Afrique du Nord », faisant une référence à peine voilée aux dénommés «réfugiés» sahraouis des camps de Tindouf.