Le Forum Crans Montana à Dakhla enrage les dirigeants d’Alger et du Polisario
La tenue pour la seconde année consécutive du Forum suisse Crans Montana dans la ville sud-marocaine de Dakhla avec la participation de 850 invités de marque des quatre coins du monde, a été telle un coup de foudre qui s’est abattu sur les dirigeants d’Alger et du Polisario qui ont tout fait pour saborder cette grand-messe.
« Le choix renouvelé de la ville de Dakhla pour votre rencontre est plus qu’un symbole. Il marque la renaissance d’une vision du Sahara marocain», a souligné le Roi Mohammed VI dans un message aux participants, dont lecture a été donnée par Yanja El Khattat, président de la région Dakhla-Oued Ed Dahab, à l’ouverture vendredi 17 mars, des assises de la 27ème édition du Forum qui se prolongent jusqu’au 22 mars.
« Le fait que le forum ait lieu à Dakhla sous le haut patronage de Mohammed VI est hautement symbolique sur le plan diplomatique puisque cela vient conforter l’idée que c’est un territoire marocain. On peut même dire que tous les invités de ce forum reconnaissent implicitement la marocanité du Sahara », explique Yousra Abourabi, chercheuse associée au centre Jacques-Berque à Rabat.
Mais les dirigeants algériens et leurs protégés du Polisario ne l’entendent pas de cette oreille. A leurs yeux la tenue de cette rencontre internationale dans l’une des principales villes du Sahara Occidental, constitue une reconnaissance de facto de la souveraineté du Maroc sur cette région dont le Front Polisario revendique l’indépendance avec le soutien du régime algérien.
Les observateurs s’attendent à un succès de cette édition aussi retentissant que celui enregistré lors de l’édition 2015 par le forum itinérant, créé en 1986 à l’initiative de Jean-Paul Carteron.
Les dirigeants de l’Algérie et du Polisario et leurs médias sont enragés non seulement par la tenue de ce forum à Dakhla, mais encore plus par les décisions courageuses et les victoires que le Maroc ne cesse de remporter sur l’échiquier diplomatique y compris dans sa querelle avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui a pris naissance sur le sol algérien.
Les gouvernants d’Alger digèrent aussi mal l’indéniable lot de soutien apporté à la cause nationale du Maroc autour de son Sahara, par de nombreux pays et non des moindres, comme ceux membres permanents du Conseil de Sécurité tels la France, les Etats-Unis et même la Russie que les Algériens considéraient hier encore comme leur grand allié.