Qui sont ces grands défenseurs des thèses indépendantistes du Polisario?
Des personnalités mondialement connues mais pas toujours clean, se sont engagées dans une défense aveugle des thèses séparatistes du Front Polisario.
Si les généraux de l’armée et des services de renseignement algériens le font à visage caché, depuis le début du conflit du Sahara Occidental et de la création par leurs propres mains de la chimérique république sahraouie (RASD). En revanche, d’autres personnalités très connues, le font pour certains, par conviction politique et pour d’autres, pour des motivations suspectes si ce n’est pas pour des intérêts strictement personnels souvent enrobés dans le costume de défense des droits de l’homme et des libertés.
Pour ne citer que les défenseurs les plus acharnés des thèses du Polisario, on retrouve en tête de liste la célèbre descendante de la famille Kennedy, Kerry Kennedy, le dirigeant ultra-nationaliste irlandais du Sinn Féin, Gerry Adams et l’acteur cinématographique espagnol, Javier Bardem.
Kerry Kennedy qui gère la fondation Robert Fitzgerald Kennedy (RFK), elle a été arrêtée en juillet 2012 par la police new-yorkaise après avoir percuté un semi-remorque sur une autoroute du comté de Westchester. En la contrôlant, la police a découvert qu’elle conduisait sous l’emprise de la drogue.
C’est celle-là même qui prétend défendre les droits de l’homme et les libertés et qui a fait de la cause du Polisario son cheval de bataille pas pour les beaux yeux de Mohamed Abdelaziz et de ses acolytes, mais tout simplement pour subtiliser aux caisses noires du DRS (services de renseignements militaires algériens) le maximum de pétrodollars pour ses campagnes de lobbying.
Gerry Adams qui est l’un des grands amis et sympathisants du Polisario en Europe, est actuellement soupçonné d’avoir commandité le meurtre d’une veuve, mère de dix enfants. Ce crapuleux crime aurait été commis par les combattants de l’IRA en 1972, durant le conflit armé entre nationalistes catholiques et unionistes protestants en Irlande du nord.
Le chef du Sinn Féin qui est en pleine campagne de son parti pour les élections européennes, a pu être remis en liberté, dans la soirée du dimanche 4 mai, après quatre jours de garde à vue dans un commissariat du comté d’Antrim, en Irlande du Nord. Gerry Adams n’est pas pour autant, sorti de l’auberge. Son dossier a été transmis au procureur, selon la police qui avait le choix de l’inculper, de le libérer ou demander une nouvelle prolongation de sa garde à vue.
Enfin, Bardem qui se veut aussi un défenseur des droits de l’homme et un grand ami de la gente du Polisario, a été en mars dernier au centre d’un scandale lié à la fermeture de son restaurant familial« La Bardemecilia » à Madrid en jetant à la rue ses onze employés, usant d’un ERE (mesure de régulation de l’emploi). Cette procédure autorise les patrons à mettre un terme aux contrats de leurs salariés sous prétexte de « manque de bénéfices » en échange de faibles indemnisations. Pour sauver sa réputation, Javier Bardem a convaincu ses associés (sa mère Pilar, son frère, Carlos, et sa sœur) de faire endosser toute la responsabilité à sa sœur Monica qui gère le restaurant.
Aux lecteurs d’en juger du sérieux chez ces personnalités et leurs petites histoires à dormir debout.