Sahara Occidental: Joli coup diplomatique de Rabat contre Alger à l’ONU
La diplomatie marocaine a réalisé à l’initiative du Roi Mohammed VI, un joli exploit diplomatique contre l’Algérie et le Polisario à New-York.
Le Conseil de Sécurité a en effet, mis fin à l’euphorie des dirigeants algériens et de leurs protégés du Polisario, en adoptant mardi à l’unanimité une résolution qui renouvelle le mandat de la mission de l’ONU au Sahara Occidental «MINURSO» sans inclure un quelconque mécanisme de surveillance des droits de l’homme comme le souhaitaient les détracteurs du Maroc.
La mise en garde formulée par le souverain marocain au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, peu avant le vote du conseil de sécurité, a porté ses fruits. Lors de leur conversation, rappelle-t-on, le Roi Mohammed VI a sèchement rappelé à l’ordre Ban, l’invitant à préserver les paramètres de négociations et à œuvrer pour une solution politique mutuellement acceptable en évitant les approches partiales et les « options périlleuses ».
En revanche, à Alger comme à Rabouni, des sources crédibles racontent que la résolution telle que formulée et adoptée par le Conseil, est tombée comme un couperet sur la tête des dirigeants algériens et des séparatistes du front Polisario. Ces derniers espéraient en effet, que les idées formulées par Ban dans son rapport au CS, allaient être reprises texto dans la résolution et notamment les passages parlant du contrôle du respect des droits de l’Homme et de l’exploitation des ressources naturelles au Sahara Occidental. Mais, ils ont été profondément déçus de constater que la résolution 2152 adopté mardi à l’unanimité par le Conseil de Sécurité, est plutôt favorable au Maroc.
Suite au ferme message royal, le Conseil de sécurité a fini par adopter une position équilibrée qui respecte l’intégrité territoriale du Maroc, tout en saluant les efforts du Royaume chérifien, en matière de droits de l’Homme. Par contre, le Conseil déploré le fait que le Polisario et l’Algérie n’honorent pas leurs engagements tels qu’ils sont définis par les résolutions de l’ONU.
Le Conseil est également revenu à la charge en invitant l’Algérie, à l’enregistrement des habitants des camps de Tindouf qui sont les seuls réfugiés dans le monde à ne pas avoir été recensés, quarante ans après leur installation sur le territoire algérien.