Sahara: Quand le chef du Polisario trempe dans le ridicule
La propagande à l’emporte pièce a joué un mauvais tour au chef sempiternel du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz.
Le dirigeant des séparatistes sahraouis s’est infligé un vrai camouflet à Abuja, en voulant cyniquement poser avec le président français, François Hollande pour une photo souvenir à des fins propagandistes.
Mais c’était sans compter sur la vigilance du service protocolaire du président François Hollande. Comme dit l’adage, à malin, malin et demi, François Hollande a évité à temps l’imposture que lui préparait Mohamed Abdelaziz. Celui-ci avait minutieusement imaginé une ridicule mise en scène, pour décrocher une photo qui vaut son pesant d’or surtout en ces moments de tension diplomatique entre Rabat et Paris.
Abdelaziz a profité de la présence du chef de l’Etat français jeudi dernier à Abuja, où il assistait aux cérémonies du centenaire de l’unification du Nigeria aux côtés d’autres chefs d’Etats africains, pour accomplir son acte.
Il avait pris le soin de se faire accompagner comme il en avait déjà l’habitude, par un photographe et s’apprêtait à prendre d’assaut le président Hollande.
Mais le président français, averti à temps par les hommes de son service protocolaire sur les intentions du chef du Polisario, a quitté discrètement la tribune d’honneur, au moment où Abdelaziz était en train de saluer les invités du président nigérian Goodluck Jonathan. François Hollande a ainsi évité de justesse, la poignée de main accompagnée d’une prise de photo avec le chef des séparatistes sahraouis, un geste qui aurait aggravé davantage la mésentente diplomatique entre la France et le Maroc.
Mohamed Abdelaziz a pris l’habitude de se prendre en photos avec de grandes personnalités étrangères. Ensuite c’est aux sites électroniques du Polisario, gracieusement financés par le régime algérien, d’utiliser ces photos à des fins propagandistes.
En plus, on raconte dans les coulisses à Abuja, que le chef du Polisario voulait se rapprocher du président français, car il craignait que celui-ci ne fasse pression sur le gouvernement du Nigéria pour l’amener à retirer sa reconnaissance à la république sahraouie «RASD». Abdelaziz voulait ainsi faire d’une pierre deux coups, en ayant le beurre et l’argent du beurre.