PE-Rapport Tannock : La rage des médias et officiels algériens contre le voisin marocain
Les médias algériens ont crée un grand tapage autour de l’adoption mardi dernier à Strasbourg du rapport de l’eurodéputé Charles Tannock sur la situation des droits de l’homme au Sahel.
Comme d’habitude, la plupart des supports de la presse écrite, audiovisuelle et électronique du voisin algérien, ont pris le relais des séparatistes du Polisario. Ils se sont néanmoins, contentés de reprendre uniquement les passages critiques à l’endroit du Maroc, mettant de côté ceux qui dénoncent la gravité des violations des droits humains dans les camps de Tindouf.
On faisant une lecture du texte final du Rapport, on relève que le Parlement européen (PE) parle textuellement de l’extrême pauvreté qui sévit dans les camps de Tindouf et les risques de version des jeunes Sahraouis désespérés dans les filières du crime organisé et du terrorisme. Le rapport fait état également de l’imbroglio existant autour de l’aide européenne affectée aux populations des camps mais dont la destination finale n’est pas toujours connue.
Les médias algériens ont aussi omis et avec préméditation, de mentionner que le retrait du Rapport Tannock, d’un projet d’amendement appelant au rejet du futur accord de pêche Maroc-UE en attente d’être ratifié. De même, il n’est fait aucune mention dans le dit rapport, des « territoires occupés par le Maroc » et de «l’autodétermination », un jargon qu’utilisent les détracteurs du Maroc.
En outre, le rapport tel qu’adopté par le PE, pointe du doigt l’Algérie et le Polisario en leur imputant l’entière responsabilité des obstacles qui se dressent contre le recensement des populations des camps de Tindouf, tant revendiqué par la communauté internationale et les agences de l’ONU.
Tous ces passages ont été habilement censurés par les médias algériens qui se sont focalisés essentiellement autour des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Mais, les excellents rapports qu’entretient le Maroc avec l’UE ont fait avorter les manœuvres de ses détracteurs qu’ils soient européens ou algériens. Et comme dit le dicton « Les chiens aboient, la caravane passe», le tapage et la propagande algérienne n’empêchent point le Maroc de poursuivre son bonhomme de chemin sur la voie de la démocratisation et du développement.