Sahara Occidental : franc succès d’une imposante manifestation contre le Polisario au Mans
La propagande et la démocratie souvent, ne font pas bon ménage. Le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, qui a renié sa patrie, le Maroc où vivent actuellement son père et sa famille, a échoué dans sa nouvelle tentative de vendre en France, ses thèses séparatistes. En apprenant la tenue de la conférence internationale de soutien au peuple sahraoui organisée ce week-end par la mairie du Mans, des centaines de Marocains épaulés par des militants et sympathisants français venus du Mans, mais aussi de Paris, de Strasbourg (Alsace) et de Nancy (Est) ont afflué vers la mairie qui abritait les séparatistes et leurs acolytes. Le Mans compte 25.000 habitants d’origine marocaine, soit 17 pc de sa population totale. Ils sont venus pour dire non à l’accueil par cette ville de la conférence de soutien au Polisario. Ils estiment qu’il s’agit d’une manifestation de pure propagande anti-marocaine, financée par le régime algérien et soutenue politiquement par le maire socialiste de la ville du Mans, Jean-Claude Boulart et les affidés européens et particulièrement espagnols. Un dernier rassemblement tenu dimanche, a vu la participation de centaines de personnes qui, trois jours durant, ont occupé le terrain, pour réitérer leur attachement et celui du peuple marocain à la marocanité du Sahara.
A travers leurs slogans et leurs banderoles, les manifestants réussi à ainsi à sensibiliser les élus et les habitants manceaux à la pertinence du plan d’autonomie et surtout à dénoncer la présence du soi-disant président de la fantomatique république sahraouie «RASD», dans le pays de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, alors que les droits et libertés des réfugiés sahraouis à Tindouf, sont totalement bafoués par les milices armées du Polisario. Devant le Palais des Congrès de la ville, des centaines de voix ont dénoncé les exactions commises dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien, sous les ordres de ce même Abdelaziz, qualifié de « geôlier en chef ». Les manifestants ont interpellé directement ce dernier ainsi que le pouvoir algérien, fortement représenté à cette conférence par plusieurs diplomates, des élus, de nombreux activistes et une nuée d’envoyés spéciaux des médias algériens, sur le sort de Mustapha Salma, l’ancien responsable de la police du Polisario, kidnappé, torturé et séquestré dans un lieu secret pour s’être déclaré en faveur du plan marocain d’autonomie. Le premier jour de ces manifestations s’est terminé en apothéose, par une soirée animée par le fameux groupe des Jil Jilala. Ce grand concert a crée une ambiance festive et enthousiaste aux rythmes de la chanson emblématique de la Marche Verte « Lâayoune Ayniya, Sakia Lhamra Liya ». Le spectacle a réjouit le public, par contre, circonstances obligent, il a profondément dérangé les hôtes de Monsieur le Maire.