D’anciens réfugiés sahraouis de Tindouf livrent leurs secrets à une délégation américaine à Dakhla
Maintenant qu’ils ont retrouvé l’air de la liberté dans les provinces du sud marocaines, des réfugiés sahraouis venus des camps de Tindouf, peuvent enfin s’exprimer librement sans craindre les représailles des milices armées du front Polisario. Des dizaines de ralliés ont été abordés ce jeudi à Dakhla, par les membres d’une ONG humanitaire américaine, auxquels ils ont livré leurs témoignages poignants sur les violations répétées des droits de l’homme qu’ils ont vécus eux-mêmes dans les camps de Tindouf et les pratiques inhumaines commises dans les geôles du Polisario. Il s’agit de l’ONG américaine « Leadership Council for Human Rights » qui était conduite par sa président Kathryn Cameron Porter et composée des membres Griebooski Joseph et Leigh Anne accompagnés d’un juriste, l’avocat et professeur de droit, Jérome Dwight Maryon. Les membres de l’ONG américaine venus au Sahara Occidental enquêter sur les conditions des Sahraouis qui ont fui les camps de réfugiés de Tindouf pour s’installer au Maroc, ont auditionné une dizaine de ralliés sur les pratiques de la gente du Polisario dans les camps de Lahmada.
Répondant aux interrogations des membres de l’ONG, les ralliés sahraouis ont mis à nu les mensonges colportés par les dirigeants du mouvement séparatistes pour induire en erreur l’opinion publique internationale et passer sous silence l’exploitation des souffrances de la population séquestrée aux fins de faire perdurer le conflit du Sahara et de s’enrichir à travers le détournement des aides humanitaires internationales. Ils ont, de même, appelé l’ONG américaine à informer l’opinion publique internationale en général et américaine en particulier, au sujet des pratiques inhumaines perpétrées contre les civils séquestrés dans les camps de Tindouf. Les ralliés ont de même demandé aux membres de Leadership Council for Human Rights d’agir dans le sens de mettre fin à ce drame et de lever le siège qui est imposé aux milliers de Sahraouis à Tindouf, afin qu’ils puissent retrouver leur liberté de mouvement et d’opinion. Par ailleurs, les membres du Leadership Council for Human Rights ont été également informés sur les mesures et programmes mis en place pour favoriser l’insertion socio-économique des personnes ayant regagné la mère-patrie et faciliter leur intégration dans le marché de travail. Le Leadership Council for Human Rights est l’une des principales ONG des droits de l’homme aux Etats-Unis qui s’intéresse de près au sort des Sahraouis vivants dans les camps de Tindouf.