Participation du Président du Centre Euro-Méditerranéen de Suivi des Risques des Mines aux travaux de la 22 ème Réunion des États parties à la Convention d’Ottawa

Genève – La vingt-deuxième Réunion des États parties à la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel, qui se tient du 1?? au 5 décembre 2025, connaît une participation remarquée du Centre Euro-Méditerranéen de Suivi des Risques des Mines (CEMSRM), représenté par son président, M. Thami El Aissaoui. L’événement réunit délégations gouvernementales, organisations humanitaires et institutions internationales mobilisées pour éliminer ce fléau mondial.

Dès l’ouverture des travaux, M. El Aissaoui a tenu un ensemble de rencontres avec plusieurs institutions internationales et organisations de défense des droits humains. Ces échanges ont porté sur les risques persistants liés aux mines antipersonnel ainsi que sur les enjeux humanitaires dans le Sahara marocain.
Au cours de ces entretiens, le président du CEMSRM a présenté plusieurs communications écrites démontrant la pertinence du projet d’autonomie du Sahara marocain en tant que solution durable et globale. Ce projet, explique-t-il, permettrait d’éradiquer définitivement les mines antipersonnel posées par le Polisario, de réunifier les familles sahraouies dispersées, et de mettre un terme aux souffrances que subissent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

Pour illustrer la portée humanitaire du projet d’autonomie, M. El Aissaoui a rappelé un extrait du Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, prononcé le 31 octobre 2025 :
« Nous appelons nos frères dans les Camps de Tindouf à saisir cette opportunité historique pour retrouver les leurs et jouir de la possibilité que leur offre l’Initiative d’autonomie de contribuer à la gestion des affaires locales, au développement de leur patrie et à la construction de leur avenir, dans le giron du Maroc uni. »
Cet extrait met en relief la profondeur humaine et la portée réconciliatrice de l’Initiative marocaine d’autonomie. Sa mise en œuvre ouvrirait la voie à une paix durable, fondée sur la stabilité, la dignité humaine, et l’élimination définitive du fléau des mines, dont les conséquences pèsent lourdement sur les populations du Sahara marocain.

La démarche du CEMSRM a suscité un écho très positif auprès des organisations internationales présentes. Plusieurs d’entre elles ont salué l’approche humaniste et pragmatique défendue par M. El Aissaoui, la considérant comme une contribution essentielle pour renforcer la stabilité et la protection des populations vulnérables.
Poursuite du plaidoyer durant toute la semaine
Dans une déclaration à la presse, M. El Aissaoui a affirmé qu’il poursuivra, tout au long des travaux de la réunion, ses efforts de sensibilisation et ses rencontres bilatérales afin de mettre en avant la crédibilité et la durabilité du projet d’autonomie. Il a également réitéré l’engagement du CEMSRM à défendre une vision fondée sur la paix, la réconciliation et l’élimination totale des mines antipersonnel posées par le Polisario dans le Sahara marocain.