Conférence internationale sur l’expérience marocaine de justice transitionnelle, les 6 et 7 décembre à Rabat

Une conférence internationale sur « L’expérience marocaine dans le domaine de la justice transitionnelle » se tiendra les 6 et 7 décembre au siège du Parlement à Rabat, à l’initiative des Chambres des représentants et des conseillers, ainsi que du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du 20è anniversaire de la création de l’Instance équité et réconciliation (IER), indique un communiqué du Parlement. L’évènement abordera des thèmes liés aux parcours de la justice transitionnelle, y compris les éventuelles interactions entre cette dernière et les réformes constitutionnelles, législatives, et judiciaires. Il mettra également en lumière le rôle des institutions publiques et des organisations de la société civile dans ce processus et dans la mise en œuvre des recommandations issues des instances de la justice transitionnelle, en plus des questions de mémoire. L’accent sera aussi mis sur les moyens à même de tirer parti des parcours qui constituent une référence pour d’autres expériences actuelles et futures, notamment l’IER en tant qu’expérience riche en matière de bonnes pratiques et unique en termes de gestion, de réalisations et de recommandations. Le programme de cette conférence comprendra des sessions thématiques couvrant « la justice transitionnelle et les réformes constitutionnelles et législatives », « les parcours de la justice transitionnelle : rôles des institutions publiques et de la société civile », « la justice transitionnelle et les réformes judiciaires » et « les parcours de la justice transitionnelle et la production intellectuelle et de connaissances ». En outre, la conférence sera l’occasion d’inaugurer et de visiter une exposition dédiée aux vingt ans de l’IER au Parlement, avec la participation d’un parterre de responsables marocains et étrangers, représentant le gouvernement, le Parlement, le système judiciaire, les institutions nationales des droits de l’Homme, les mécanismes nationaux de prévention de la torture, ainsi que des responsables de l’ONU, de l’Union africaine, et des représentants d’organisations de la société civile internationale, régionale et nationale, en plus d’une pléiade d’experts et d’intellectuels.