Réunion à Rabat pour évaluer le bilan de la régionalisation avancée et établir une feuille de route pour les étapes à venir
Le comité de pilotage stratégique de la mise en œuvre de la régionalisation avancée s’est réuni, jeudi à Rabat, pour évaluer le bilan de la régionalisation avancée et établir une feuille de route pour les étapes à venir. Cette réunion qui s’est déroulée en présence des représentants des départements ministériels signataires du cadre d’orientation relatif à la mise en oeuvre des compétences des Régions, outre les présidents des régions et les walis, a été l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de la convergence entre l’action du gouvernement et les régions et de la coordination entre les différents intervenants pour la promotion du développement intégré dans le Royaume. Dans une déclaration à la presse, la présidente de l’Association des Régions du Maroc (ARM), Mbarka Bouaida, a souligné que cette réunion constitue une occasion pour évaluer le bilan de la régionalisation avancée en tant que « chantier Royal stratégique d’une importance majeure » ayant enregistré « un succès avéré à tous les égards ». Mme Bouaida a précisé que la première phase de la mise en oeuvre de ce chantier Royal a porté sur l’opérationnalisation des décrets et lois, tandis que le mandat actuel, qui court depuis fin 2021, focalise sur la mise oeuvre effective des projets de la régionalisation sur le terrain. Dans le même sens, la présidente de l’ARM a indiqué qu’une nouvelle approche a été adoptée depuis le début de cette période avec la participation de plusieurs départements ministériels en vue d’une structuration des secteurs sur le plan territorial. Et d’ajouter que cette réunion a permis de discuter également de l’ordre du jour pour les mois et années à venir, dans un souci d’améliorer les performances et d’accélérer la cadence de la concrétisation sur le terrain des projets au niveau des régions, notamment en termes de ressources matérielles et humaines, ainsi que sur le plan de contractualisation entre l’Etat et les régions, outre la préparation des deuxièmes Assises nationales de la régionalisation avancée, prévues fin de l’année en cours. De son côté, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué, dans une déclaration similaire, que cette réunion a permis d’évaluer le bilan de mi-mandat de l’action du gouvernement, citant parmi les nombreuses réalisations les plans de développement régional signés et approuvés dans la perspective de leur concrétisation sur le terrain. Pour le ministre, cette réunion a été aussi une occasion pour tracer une feuille de route pour les prochaines étapes, notant dans ce cadre qu’il a été convenu de la tenue des deuxièmes Assises nationales sur la régionalisation avancée en décembre prochain. En outre, les discussions ont abordé, selon le ministre, d’autres questions majeures ayant trait au renforcement de la convergence entre l’action gouvernementale et les régions, en s’appuyant sur une approche intégrée confortant l’impact de développement positif sur les citoyens, en plus du renforcement de la coordination entre les différents intervenants pour promouvoir le développement global dans le Royaume. Cette réunion a permis de passer en revue les questions relatives aux réseaux routiers et aux ressources en eau auxquelles les régions contribuent par le biais de l’approvisionnement des citoyens en eau potable et la construction de barrages collinaires notamment dans le monde rural, a souligné M. Baraka. Pour sa part, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, du Travail et des Compétences, Younes Sekkouri, a souligné qu’il a été procédé au cours de cette réunion à l’examen de l’état d’avancement du chantier Royal de régionalisation avancée qui revêt une importance capitale pour la promotion du développement et d’autres domaines majeurs comme l’emploi et la formation professionnelle. Le ministre a précisé que la réunion a permis d’aborder d’autres questions dont le gouvernement s’emploie à mettre en oeuvre au niveau régional comme la carte de formation professionnelle permettant le choix des options et spécialités des formations au niveau régional pour conférer un rôle prépondérant aux régions dans ce domaine. Sur le plan de l’emploi, a poursuivi M. Sekkouri, le débat a porté sur les plateformes régionales de promotion d’emploi des jeunes notamment dans les régions qui ne bénéficient pas de parts importantes de postes d’emploi. A cet égard, il a mis l’accent sur l’importance du renforcement de l’aspect institutionnel et de la consolidation des ressources humaines dans les régions, notant que la volonté politique existe à cet égard et que les prochaines semaines révéleront de nouveaux résultats.