M. Mayara appelle à asseoir la coopération parlementaire euro-méditerranéenne sur des bases solides
Le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, a appelé, jeudi à Rabat, à asseoir la coopération parlementaire euro-méditerranéenne sur des bases solides aux niveaux, politique, économique, culturel et social, au service de l’avenir de la région et de ses peuples, et leur droit à la sécurité, à la paix et au développement global. S’exprimant à l’ouverture du Sommet des Présidents des Parlements membres de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM), tenu à l’occasion de la 17ème session plénière de l’AP-UpM, M. Mayara a fait savoir que les défis qui menacent notre région euro-méditerranéenne sont nombreux, citant notamment les changements climatiques, la sécurité sanitaire, la question de l’immigration, la traite des êtres humains, le crime organisé et le terrorisme, ce qui requiert la conjugaison des efforts de tous en faveur d’une Union pour la Méditerranée, forte et capable de faire face à l’ensemble de ces risques. A cet, M. Mayara a déploré la persistance de plusieurs obstacles politiques et économiques qui entravent toute coopération réelle et concrète entre les pays de la région, et les empêchent de répondre aux aspirations de ses peuples, à leur tête les jeunes et les femmes. Le président de la Chambre des Conseillers a, par ailleurs, exprimé son profond regret pour les événements tragiques dans la bande de Gaza qui mettent la région dans une situation sans précédent et pourraient inscrire le conflit dans une phase aux répercussions imprévisibles. Dans ce contexte, il a appelé à une action efficace et collective pour permettre la désescalade dans les territoires palestiniens et mettre fin au ciblage des civils, affirmant à cet égard que le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est « pleinement inscrit dans tout effort visant à réaliser les aspirations du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods-Est comme capitale sur les frontières du 4 juin 1967, conformément à la solution à deux Etats » et à la légalité internationale. Et de conclure que le succès commun et la crédibilité de l’action collective devraient trouver leur véritable incarnation dans la consolidation du partenariat et de la coopération, ainsi que la facilitation de la connaissance et du rapprochement entre les peuples, appelant à tout mettre en œuvre pour y parvenir afin de construire un espace euro-méditerranéen de paix et de sécurité, de développement et de prospérité, ainsi que d’échange et de dialogue entre les peuples des deux rives