Résolution du Parlement européen: une flagrante ingérence dans le système judiciaire du Maroc – universitaire –
La résolution du Parlement européen à l’égard du Maroc est « une flagrante ingérence dans le système judiciaire du Royaume », a indiqué le doyen de la Faculté des Sciences juridiques, Économiques et Sociales de Meknès (FSJES), Abdelghani Bouayad. « Les allégations citées dans la résolution, inspirées par certaines sources connues pour leurs positions hostiles sans disposer de preuves et de données fiables, sont dépourvues de base », a souligné M. Bouayad dans une déclaration à la MAP. « Les personnes mentionnées dans la résolution ont bénéficié de l’ensemble des garanties d’un procès juste et équitable prévues par la loi, dont la présomption d’innocence, le droit à la défense et l’accès à tous les documents, un procès présentiel public, la convocation de témoins et leur questionnement, le recours à l’expertise judiciaire, les voies de recours, entre autres garanties fixées par la loi marocaine telles que stipulées dans les conventions internationales des droits de l’Homme ratifiées par le Royaume », a expliqué l’universitaire. « Les faits, objet du procès des individus cités dans la résolution du Parlement européen, ne sont en aucun cas liés à l’activité du journalisme ou à l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression, qui sont protégées par la loi et toutes les Constitutions marocaines depuis 1962 » , a tenu à préciser M. Bouayad. Il s’agit, selon lui, d’une la logique de « deux poids deux mesures » qui caractérise cette résolution qui, au lieu de condamner les agressions sexuelles subies par les victimes et jugées par nos juges, a défendu un ensemble de contrevérités et d’allégations infondées. « Le Maroc est en marche, les avancées substantielles réalisées ces dernières années par la justice marocaine telles que l’indépendance du parquet vis-à-vis du pouvoir exécutif dès 2017, ou encore le fait d’ériger la justice en pouvoir indépendant, consacré par la Constitution de 2011 et acté par la création du Conseil Supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) en 2017, alignant ainsi le système judiciaire marocain sur les normes d’indépendance les plus audacieuses et les plus rigoureuses, sont des normes d’indépendance que jusqu’à présent certains pays européens ont encore beaucoup de pays peinent à atteindre », a fait savoir le doyen de la Faculté des Sciences juridiques, Économiques et Sociales de Meknès.