La Marche Verte a préservé les droits de la patrie et revigoré son immunité dans l’histoire – écrivain-journaliste –
La Marche Verte a « protégé le Maroc contre la perte d’une partie de son territoire et le pillage de son histoire… Elle a préservé les droits de la patrie et revigoré son immunité dans l’histoire », écrit l’écrivain-journaliste Talaâ Saoud Al Atlassi. Dans un article intitulé « La Marche, l’autodétermination et… la voie », publié sur le site d’information « Machahid24 », l’écrivain considère que cette Marche populaire trouvait ses racines dans une vision royale de gestion de la patrie, une raison pour laquelle cette Marche était patriotique en termes de participation et aussi en termes de son impact sur l’ensemble de la société marocaine. Et d’expliquer que la Marche Verte, idée du génie de feu SM le Roi Hassan II, a su maintenir sa pertinence pendant des décennies, soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’un fait glorieusement inscrit dans les annales de l’histoire, mais, une réalité qui continue aujourd’hui de produire ses effets. Une épopée qui vient parachever la construction de la nation marocaine, sur la base de piliers nationaux, démocratiques et de développement. Dans ce même contexte, le chroniqueur a noté que feu SM le Roi Hassan II a su développer une stratégie de gestion du Maroc postcolonial, parmi ses fondements le choix démocratique à travers la préservation du pluralisme partisan, et le lancement du chantier de réforme agricole, notamment par la construction de barrages. Le troisième axe de cette stratégie, poursuit M. Saoud Al Atlassi, était « l’attachement du Souverain au parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, en œuvrant à la récupération des provinces du sud du Royaume en sus de Sebta et Melilla ». L’écrivain note, à cet égard, que le Maroc a récupéré Tarfaya et Sidi Ifni et continuait ses efforts au niveau des Nations Unies durant des années 1960 et au début des années 1970 dans le but de mettre fin au colonialisme des territoires marocains occupés. « Grâce à sa clairvoyance et son génie, feu Hassan II lança la participation populaire marocaine à la récupération de nos provinces de sud à travers la Marche pacifique… Depuis, un processus historique n’a cessé de croître et de triompher pour le Sahara marocain et pour le Maroc et de s’ouvrir à la région du Maghreb en général », écrit M. Al Atlassi. La Marche Verte, poursuit-il, demeure « enracinée dans ce pays… comme si elle se produisait chaque jour pour la première fois… Agissante en termes de développement, de consolidation du choix démocratique, de modernisation sociétale, de relance économique et de développement industriel ». « SM le Roi Mohammed VI a continué sur la même voie, tout en opérant des changements qualitatifs et à des rythmes plus vifs, et en lançant Son projet de réforme et de modernisation basé sur la philosophie de la Marche Verte. Une stratégie fondée sur la dimension nationale, l’esprit démocratique et le volet social », fait observer l’écrivain. Dans le cadre de cette stratégie, souligne M. Al Atlassi, une série de réformes profondes et continues a émergé et une révolution efficace, sereine et globale a touché toutes les structures politiques, sociales, économiques et culturelles. Des reformes ayant imprimé une dynamique renouvelée aux différentes structures et institutions et permis l’émergence du Plan d’autonomie dans les provinces du sud du Royaume. Les citoyens dans les provinces du sud insistent, depuis l’organisation de la Marche verte, « sur leur identité marocaine, par le biais des référendums nationaux et des dizaines d’élections locales et législatives… et la prouvent via leur implication continue dans les activités politiques, économiques, sociales et culturelles qui rythment aujourd’hui le Sahara marocain et l’ensemble du territoire marocain. Le Plan marocain d’autonomie, commente Al Atlassi, est « une voie sûre vers l’avenir qui est susceptible d’extirper le polisario de ses illusions… des illusions nourries par le régime algérien et orientées contre le Maroc. Des illusions qui sont fortement dissipées par la réalité au Maroc, et par les développements dans la politique internationale… « Sous le Plan marocain d’autonomie, le polisario pourrait disposer de lui-même, rejoindre la voie du progrès au Maroc et s’affranchir de l’emprise du régime algérien », affirme M. Al Atlassi. Et d’ajouter que le Plan marocain d’autonomie « est en soi une opportunité pour le régime algérien pour ouvrir une nouvelle voie avec le Maroc, autre que celle qui l’a amené à se mettre aux antipodes des intérêts du Maroc. Interagir positivement avec le Plan marocain d’autonomie, affirme Al Atlassi, ne peut qu’honorer l’Algérie, appelée à se réconcilier avec elle-même et à venir à bout des séquelles du passé, en vue d’entrevoir une coopération avec le Maroc dans l’intérêt mutuel des deux pays et des deux peuples.