Boujdour: la séparatiste Sultana Khaya refuse de rencontrer une délégation du CNDH
Une vidéo diffusée par des médias locaux et réseaux sociaux montre que la séparatiste Sultana Khaya n’a pas accepté d’accueillir cette délégation ou de leur ouvrir la porte de son domicile à Boujdour, en se contentant de lancer des accusations à leur égard depuis une fenêtre sur le toit de la maison.
Face aux tentatives des membres de la délégation du CNDH de convaincre cette prétendue activiste des droits de l’Homme de les rencontrer pour un dialogue, Sultana Khaya a eu recours à la provocation en scandant des slogans hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume.
Selon des sources de la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Laâyoune-Sakia El Hamra, la délégation du CNDH a rencontré des membres de la famille de Sultana Khaya pour leur expliquer la nature de leur mission purement objective, impartiale et professionnelle visant l’enquête et le suivi des allégations de violations des droits de l’Homme à l’égard de cette pseudo-militante.
La délégation était composée d’Abdelmajid Belghzal, conseiller de la présidente du Conseil, de Taoufiq Al Bardiji, président de la CRDH de Laâyoune-Sakia El Hamra, de Mourad Erraghib, chef du cabinet de la présidente du CNDH, de Abderrafie Hamdi, directeur du monitoring et de la protection des droits de l’homme au CNDH, en plus de Fadila Ait Boughima, docteur, professeure et spécialiste en médecine légale.
Le refus par cette habituée des mises en scène pitoyables, qui se déguise en militante de droits de l’Homme, montre au grand jour la faiblesse de la thèse des séparatistes et le caractère trompeur des allégations colportées par l’Algérie et le polisario, au sujet de la situation des droits de l’Homme dans les provinces du Sud du Royaume.
La dénommée Sultana Khaya, instrumentalisée depuis de nombreuses années par les milices du polisario et les moyens de propagande du régime algérien, avait déjà participé à plusieurs cours et exercices militaires dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Elle n’hésite pas à inciter à la violence armée contre les civils et les forces de l’ordre au Sahara marocain.
La mission de la délégation du CNDH à Boujdour s’inscrit en droite avec la philosophie du Conseil visant la promotion et la protection des droits humains dans toutes les régions du Maroc.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies avait à maintes reprises salué le rôle des Commissions régionales des droits de l’Homme (CRDH) à Laâyoune et Dakhla, et l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.