La marche de développement au Sahara consolide la position du Maroc auprès de la communauté internationale – expert brésilien –
La marche de développement tous azimuts dans les provinces du sud du Maroc consolide la position du Maroc à l’égard du conflit artificiel auprès de la communauté internationale, a indiqué l’expert international brésilien, Altair de Souza Maia. Dans une déclaration à la MAP, l’expert brésilien en affaires économiques a souligné que « le Sahara est marocain et la communauté internationale le reconnaît. Le développement tous azimuts lancé depuis le recouvrement des provinces du sud du joug de l’occupant est l’un des aspects qui conforte le Maroc dans sa position auprès de la communauté internationale ». « Il faut bien reconnaitre que le Maroc a changé le visage des provinces du sud. L’état de développement aujourd’hui n’a rien avoir avec la situation au Sahara lorsque l’Espagne quittait le territoire marocain », a-t-il insisté dans une analyse du discours royale à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche Verte. « Le nouveau port de Dakhla est une illustration de l’effort marocain en matière de développement des provinces du sud. Promis à devenir une plaque tournante du commerce pour toute la côte ouest de l’Afrique, ce port, dont le coût est estimé à plus d’un milliard de dollars, est un nouveau jalon dans le processus de développement qui bénéficie directement aux populations locales », a ajoute l’expert brésilien. Et de faire observer que « le seul pays qui conteste la souveraineté du Maroc sur son Sahara est l’Algérie, qui abrite un groupe armé à Tindouf, devenu le point de départ des attaques contre le peuple marocain pendant plus de quatre décennies ». Sur le plan humanitaire, l’ancien professeur à l’université catholique de Brasilia a déploré les conditions lamentables des sahraouis dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien. « La situation belliqueuse que l’Algérie veut éternelle à la frontière ne compromettra pas la marche de développement dans le Royaume, y compris dans le Sahara. Les véritables victimes de cette situation sont les séquestrés dans les camps de Tindouf, qui préfèreraient certainement de revenir au Maroc et construire un avenir meilleur pour eux pour leurs enfants », a insisté l’expert brésilien. M. De Souza Maia est également revenu sur les principaux développements positifs au sujet du Sahara marocain, évoquant notamment l’intervention des Forces Armées Royales marocaines pour libérer le poste-frontière d’El Guerguerate et la décision américaine de reconnaitre la marocanité du Sahara. Il a noté que la Marche Verte, dont le peuple marocain célèbre le 46è anniversaire, a été l’une des illustrations éloquentes de la culture de paix et de dialogue du Royaume, à un moment où la violence régnait dans plusieurs régions du monde.