Parution d’un nouveau numéro de la revue de la Police
Un nouveau numéro de la revue de la Police vient de paraître, proposant aux lecteurs plusieurs sujets d’actualité et un grand dossier sur « La sécurité des grands événements : un savoir-faire reconnu et un facteur de rayonnement de notre pays ». Ainsi, ce 41ème numéro se consacre en intégralité à la sécurité des événements de portée internationale et fait la part belle aux différentes unités dédiées à cet effet. L’édition de septembre contient également des entretiens avec les différents responsables sécuritaires concernés par la sécurité des événements de grande ampleur et une interview grand format avec le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa, intitulée « La sécurité.. un fondamental pour le développement d’un football sain, sécurisé et prospère ». L’éditorial de la revue, intitulé « La sécurité des événements de portée internationale, un prérequis fondamental et un facteur de rayonnement de notre pays », indique que les événements d’envergure sont « une opportunité en or, aux retombées multiples, à tel point que les pays candidats, ne ménagent aucun effort pour se préparer et remplir les spécifications les plus exigeantes, déclinées dans les cahiers des charges des organismes organisateurs, afin d’en être les hôtes ». L’auteur de l’édito ajoute que « Le Maroc, grâce aux nombreux atouts qu’il recèle, est devenu une terre d’accueil de ce genre d’événements par excellence, et est prisé par de nombreuses organisations internationales qui y trouvent présentes, toutes leurs exigences, en termes d’hospitalité, de capacités routières, aéroportuaires et hôtelières, de climat, mais surtout de stabilité et de sécurité ». Dans le même sillage, la rubrique « Présentation » relève que le Maroc jouit d’une reconnaissance internationale en matière de sécurité et a accumulé un savoir-faire non négligeable, au point que son expertise et assistance sont devenues fortement sollicitées par plusieurs pays à travers le monde. Ce numéro comporte un entretien avec avec le Préfet de Police Zitouni Hail, Directeur de la Sécurité Publique où il affirme qu’il peut aujourd’hui « fièrement dire, que nous avons notre propre modèle, adapté à notre organisation et à nos structures, et dans le même temps, qui répond aux normes et exigences des organismes internationaux ». Le Préfet de Police de Rabat, Mostafa Moufid, est revenu dans un autre entretien sur le « Cas de la visite Papale », où il a assuré que « durant cet événement de taille, nous avons associé des compétences policières de diverses villes du Royaume, pour nous donner main forte certes, mais aussi pour aiguiser et perfectionner leurs aptitudes professionnelles ». « Car, il faut le dire, c’était un vrai cas d’école », a-t-il souligné. « La Protection Rapprochée » est aussi évoquée dans ce dernier numéro, qu’il qualifie de « Composante métier des plus fondamentales dans les grands événements », et d' »une spécialité des plus prestigieuses à la DGSN ». S’attardant sur la sécurité sportive, la revue de la Police y a prévu un entretien avec le Commissaire divisionnaire Hassan El Bouzidi, chef de la division de de la Sécurité Sportive où il est revenu sur le pourquoi de la création d’une entité spécialement dédiée aux manifestations sportives. La mise en place de cette structure centrale spécialisée intervient à point nommé pour prendre en charge, au niveau central, la gestion sécuritaire des événements sportifs. Un éclairage particulier sur les missions des « Groupements mobiles de maintien de l’ordre » figure également dans ce 41è numéro. Elles sont décrites comme « Une composante principale dans le dispositif de sécurité des événements sportifs ». Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a notamment relevé dans une interview « que la DGSN, a non seulement déployé les moyens nécessaires, mais elle a accompagné d’une manière extraordinaire et intelligente, l’organisation de l’ensemble des événements ». « On est dans une relation fusionnelle avec la DGSN, qui dépasse largement le simple partenariat et ses cadres sont toujours présents avec nous, on travaille tous les jours de manière symbiotique. On se connaît, on échange et on travaille ensemble comme une seule famille », a-t-il indiqué.