Le Maroc, pilier d’un corridor atlantique UE-Afrique-Méditerranée
Le Maroc est bien placé pour amorcer le changement sur des aspects essentiels à l’approche par le corridor atlantique au sein d’un nouveau partenariat UE-Afrique-Méditerranée, affirme le Policy Center for the New South (PCNS). Dans un « Policy Brief » sous le titre « le corridor atlantique au service d’un partenariat UE-Afrique-Méditerranée », le PCNS souligne que le bilan des relations Europe/Méditerranée et Europe/Afrique invite aujourd’hui à un renouveau de ces partenariats, lequel devrait s’inscrire dans une logique de co-développement et de co-production, « car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent tout autant l’une que l’autre ». Un levier du renouvellement serait de mettre le corridor atlantique au service d’un partenariat UE-Afrique-Méditerranée, explique l’étude, réalisée par Tayeb Ghazi, économiste au PCNS, en collaboration avec Fathallah Oualalou, ancien ministre de l’Economie et des finances, relevant que le Maroc est bien placé pour amorcer le changement sur des aspects essentiels à l’approche par corridor, notamment, au niveau de l’accélération de la mise en œuvre des cadres, textes et instruments continentaux et régionaux adoptés par les chefs d’État et de gouvernement africains, dans la perspective de la connexion Afrique-UE. Il s’agit également du soutien à la création d’institutions de gestion du corridor, du cadre institutionnel approprié et des institutions dotées de capacités adéquates, et des politiques et des stratégies fondées sur un suivi et une évaluation solides pour une prise de décision basée sur des preuves. De même, il est question de la fourniture et de la prestation de services logistiques fondés sur un environnement juridique et réglementaire approprié, de la promotion en Afrique de l’Ouest d’une culture de tolérance et d’un Islam ouvert sur les valeurs de la modernité. Le PCNS est un think tank marocain dont la mission est de contribuer à l’amélioration des politiques publiques, aussi bien économiques que sociales et internationales, qui concernent le Maroc et l’Afrique, parties intégrantes du Sud global.