Elections 2021 : Le Maroc donne l’exemple en termes de confiance entre l’Etat et la société – universitaire –
En organisant le triple scrutin du 8 septembre, le Maroc a donné un remarquable exemple en termes de confiance qui doit prévaloir entre l’Etat et la société, a affirmé l’universitaire marocain, Abdelhak Azzouzi. « L’expérience marocaine donne une grande leçon selon laquelle le paysage politique ne peut être construit que sur la base d’une confiance entre l’État et la société », a souligné M. Azzouzi dans un article publié, mardi, par le site électronique du journal émirati (Al-Ittihad), sous le titre « La nouvelle carte politique du Maroc ». Le système politique au Maroc se distingue, sans aucun doute, par des caractéristiques particulières en comparaison avec ses voisins, compte tenu du processus de libéralisation politique enclenché dans le pays depuis des décennies et vu le succès réalisé dans la conclusion d’un pacte politique contractuel entre l’élite au gouvernement et celle de l’opposition, a-t-il fait observer. Cela peut être attribué, principalement, au fait que le Maroc s’est doté du pluralisme politique depuis l’indépendance, a-t-il noté, ajoutant que la Constitution de 2011 a consacré ce pluralisme en accordant aux électeurs le choix de hisser un parti politique à la tête de la coalition gouvernementale. « Les élections du 8 septembre témoignent de la gestion sage et intelligente de la vie politique marocaine », a estimé l’universitaire, saluant, ainsi, les efforts déployés par les autorités marocaines qui ont veillé sur le déroulement des élections dans les meilleures conditions et en plein respect de la Constitution et des lois en vigueur. « Ces élections ont été organisées à temps, malgré les répercussions de la pandémie, et ont enregistré une participation remarquable », a relevé M. Azzouzi, soulignant que ces élections ont été qualifiées par les observateurs locaux et internationaux, de « libres et transparentes ». Dans ce contexte, l’universitaire a fait savoir, qu’après les élections du 8 septembre, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) est devenu la première force politique du pays, ajoutant que ce parti « aspire à apporter de grands changements au cours des cinq prochaines années pour répondre aux aspirations de la société ». En revanche, M. Azzouzi a mis en lumière ce qu’il a qualifié de « déclin historique » du Parti de la Justice et du Développement (PJD) lors de ces élections, en passant de 125 à 13 sièges, attribuant ce déclin au vote sanction.