Les Etats-Unis s’engagent à œuvrer avec le Maroc et Israël pour un « avenir plus pacifique, plus sûr et plus prospère » au Moyen-Orient
Les Etats-Unis se sont engagés mercredi à œuvrer avec le Maroc et Israël en vue d’un « avenir plus pacifique, plus sûr et plus prospère » au Moyen-Orient. « Les États-Unis continueront de travailler avec Israël et le Maroc pour renforcer tous les aspects de nos partenariats et créer un avenir plus pacifique, plus sûr et plus prospère pour tous les peuples du Moyen-Orient », a indiqué le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken dans un communiqué, à l’occasion de la visite au Royaume du ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid. Tout en « se félicitant » de cette visite, le chef de la diplomatie américaine a indiqué que « ce voyage, le premier au Maroc d’un ministre des Affaires étrangères israélien depuis l’annonce de l’accord visant à établir des relations diplomatiques complètes entre l’État d’Israël et le Royaume du Maroc – et la réouverture du bureau de liaison israélien à Rabat, sont importants pour Israël, le Maroc et la région au sens large ». Lors de cette visite, il a été procédé à la signature de trois accords de coopération. Paraphés par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue israélien, ces accords sont relatifs aux domaines politique, culturel, de la jeunesse et des sports et des services aériens. Lors d’un point de presse à l’issue des entretiens entre les deux ministres, M. Bourita a souligné que la reprise des relations avec Israël « reflète la volonté de SM le Roi Mohammed VI de réactiver les mécanismes de coopération entre les deux pays et de relancer des contacts réguliers, dans le cadre des relations diplomatiques saines et amicales ». La reprise des relations avec Israël exprime une volonté et une conviction, exprimées par le Souverain, qui a veillé à présider personnellement en décembre dernier la signature de l’accord tripartite (Maroc-Israël-USA), qui a jeté les bases de cette relation bilatérale que nous sommes en phase d’édifier, a-t-il dit.