Le Mouvement Sahraouis pour la paix (MSP) marque le « début de la fin pour le front corrompu » du polisario

L’expert péruvien M. Sánchez Serra, en relations internationales, a souligné que « l’avenir du polisario est sombre et le MSP vient signer son déclin », ajoutant que « les populations de Tindouf sont séquestrées par le polisario, qui n’est d’ailleurs pas reconnu par l’ONU comme un mouvement de libération, car l’organisation sait pertinemment qu’il n’est pas indépendant et survit grâce au gouvernement algérien ».
Le nouveau mouvement « est une véritable alternative au front corrompu », a-t-il ajouté, rappelant que « les populations sahraouies détenues dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien sont privées de leurs droits, isolées du reste du monde et vivent dans des conditions inhumaines ».
Dans le même sillage, M. Sánchez Serra a souligné que « le Mouvement Sahraouis pour la paix a mis fin au mythe selon lequel le polisario serait l’unique représentant des Sahraouis ».
M. Sanchez Serra a souligné que « l’Algérie fait des Sahraouis un outil pour contrer le Maroc, l’ami qui l’a pourtant aidée pendant la guerre d’indépendance », notant que la priorité du régime algérien n’est pas les Sahraouis mais son obsession de trouver une issue sur Atlantique.
L’expert péruvien, qui avait visité les camps de Tindouf, a ajouté: « Je suis un ami des Sahraouis, et un ami de la vérité. Nous voulons tous une solution pour la population sahraouie qui vit à Tindouf en Algérie depuis 45 ans dans des conditions inhumaines ».
L’expert a attiré l’attention sur le fait que l’Algérie n’a pas construit de routes au profit des séquestrés, ni leur a fourni de l’eau et de l’électricité ou de maisons. Pour lui, l’Algérie fait des séquestrés « un outil contre le Maroc », alors que la représentation des Sahraouis prétendue par le polisario, qui est une simple « marionnette », n’est qu’ »illusion ».
Évoquant la situation dans les Provinces du sud, il a soulevé le climat de liberté qui y règne et la participation de la population à la vie politique, comme en témoigne le taux de participation élevé aux élections dans ces régions, rappelant que le Conseil national des droits de l’homme dispose de deux commissions à Laâyoune et Dakhla.