Polisario : Révélations choquantes d’un dissident sur le nombre et les origines des habitants des camps de Tindouf

“Moins de 20% des habitants des camps de Tindouf sont originaires de Laâyoune, Es-smara ou Boujdour (sud du Maroc, le reste étant des touaregs et des ressortissants de pays limitrophes comme la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad”, a révélé Hamada El Bihi, qui a rallié le Maroc en 2014, après avoir vécu pendant 40 ans dans ces camps.
D’après El Bihi, président de la Ligue du Sahara pour la démocratie et les droits de l’Homme, basée à Laâyoune, les dirigeants du Polisario sous les ordres des généraux algériens, ont toujours gonflé le nombre des habitants de ces camps aux fins d’obtenir davantage d’aide humanitaire internationale.
C’est pour ces raisons, a-t-il confié à l’agence MAP, que le Polisario et le pouvoir algérien ont refusé toutes les demandes de recensement de ces habitants émises par des agences spécialisées de l’ONU, dont le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR).
Tout en rejetant en bloc la proposition marocaine d’autonomie jugée «sérieuse et crédible», a-t-il ajouté, les dirigeants du Polisario, «vendent l’utopie et les mensonges» aux populations de Lahmada pour faire perdurer le conflit et en tirer le maximum de profit.
El Bihi raconte qu’à son retour sur sa terre natale, il a découvert que les provinces du Sahara marocain ont “radicalement” changé de visage et connaissent une “dynamique sans précédent” avec l’ouverture des grands chantiers de la voie express entre Agadir et Dakhla, le gigantesque projet du port Atlantique à Dakhla, les aéroports de Laâyoune et Dakhla, les stations de dessalement d’eau mer, les complexes sportifs, les hôpitaux, la faculté de médecine à Laâyoune, etc…
Il a enfin fustigé le climat de terreur et de répression qu’imposent les tortionnaires du Polisario aux habitants des camps ainsi que les disparitions forcées et les arrestations arbitraires ciblant les opposants et les militants des droits de l’homme.
Des dires que la présidente de l’observatoire du Sahara pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, Aicha Duihi a confirmé en faisant état «d’une révolte sans précédent» qui a lieu ces derniers jours à Tindouf, «contre la corruption, le détournement des aides humanitaires et la pensée unique qui règnent dans ces camps».