Maroc-UA: Mohammed VI rassemble 40 chefs d’Etat africains autour d’un dîner à Addis-Abeba

Le Roi du Maroc, Mohammed VI qui se trouve depuis vendredi à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, où se tient ces lundi et mardi, le 28e Sommet de l’Union africaine (UA), a offert dimanche soir, un dîner en l’honneur d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains.

Ont été également conviés à ce dîner qui a lieu à l’hôtel Sheraton d’Addis-Abeba, deux autres invités de marque, le nouveau secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et le président palestinien, Mahmoud Abbas, ainsi que les membres de la délégation officielle marocaine qui accompagnent le souverain durant sa visite en Ethiopie.

Durant leur sommet à Addis-Abeba, les 54 chefs d’État et de gouvernement africains vont se prononcer sur la demande d’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine. Le vote au sujet de la demande d’adhésion du Maroc, a lieu ce lundi et les résultats ne vont pas trader à être connus.

Le représentant de chaque pays membre est appelé à rejoindre un isoloir pour un vote secret. Le Maroc aura besoin d’une majorité simple de 28 membres sur les 54 que compte l’UA, pour que sa demande soit entérinée.

A la veille de ce vote et pour mieux sensibiliser les chefs d’Etat et de gouvernement des pays amis, le roi Mohammed VI a offert en leur honneur une grande réception au cours de laquelle, il eu une série d’entretiens en tête-à-tête avec un bon nombre de ces dirigeants présents à l’hôtel Sheraton.

A la fin de la réception, le roi s’est également entretenu avec le président guinéen, Alpha Condé, grand favori pour la présidence tournante de l’UA, dont l’élection est également prévue à l’occasion du 28ème sommet de l’UA.

Dans les coulisses de l’hôtel, on murmure que 42 pays sur les 54 membres de l’Union Africaine seraient favorables à l’admission du Maroc.

La première journée du sommet a été marquée par l’élection du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Il a battu, les quatre autres candidats, dont la Kényane Amina Mohamed, une candidate soutenue par Alger et qui affiche ouvertement son hostilité au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Durant sa campagne électorale, elle était la seule candidate à se rendre au QG du Polisario dans les camps de Tindouf, pour répondre aux caprices du régime corrompu de l’Algérie.

L’ancien Premier ministre tchadien, Moussa Faki Mahamat devrait ainsi débarrasser le Maroc de l’une de ses farouches adversaires, la Sud-Africaine Dlamini-Zuma qui occupait  la présidence de la Commission de l’UA. D’ailleurs cette dernière est l’ex-épouse du président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma qui s’est révélé à la fin de son mandat, un champion de la corruption et de la dilapidation des deniers publics dans son pays, tout comme ses semblables à Alger qui ont asséché les caisses de l’Etat et appauvri le peuple algérien en dépit de la providentielle manne pétrolière.