Le chef du Polisario Brahim Ghali est cuit en Espagne

brahim-ghaliLe tortionnaire sahraoui, Brahim Ghali qui a été projeté en juillet dernier par le régime algérien à la tête du Front Polisario et de fantomatique république autoproclamée, serait astreint aujourd’hui, à payer les frais de la mascarade du 14ème congrès tenu sur le sol algérien contre la volonté des habitants des camps de Tindouf.

L’actuel chef du Polisario et ancien soi-disant ministre de la défense court de gros risque d’être jugé pour les crimes qu’il a commis dans les geôles du front à Lahmada.

Ce mardi 15 novembre, le juge José de la Mata de l’Audience Nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne, a décidé la réouverture des poursuites pénales contre le tortionnaire Brahim Ghali et 24 autres responsables du Polisario et trois officiers de l’armée algérienne, pour « génocide et crimes contre l’humanité ».

Le chef des séparatistes du Polisario qui comptait se rendre à une conférence de soutien au Polisario prévue les 18 et 19 novembre en Espagne, est en effet convoqué au siège de cette cour à Madrid, pour être entendu par le juge José de la Mata, le 19 novembre courant en tant qu’accusé, dans le cadre des poursuites ouvertes suite aux plaintes déposées en 2007 et en 2008 contre lui et d’autres membres du Polisario pour « crimes contre l’humanité, tortures, génocide et séquestration ».

Il a été décidé aussi d’entamer les démarches nécessaires par la police espagnole pour remettre à Brahim Ghali la convocation de comparaître devant le tribunal d’instruction n°5 de l’Audience Nationale à la date susmentionnée et une copie de la plainte dont il fait l’objet.

Informés de la prochaine arrivée de Brahim Ghali à Barcelone pour participer à une conférence pro-Polisario, les avocats des plaignants ont demandé la réouverture desdites poursuites par le juge de la Mata qui a aussitôt, adressé une ordonnance à la police espagnole, lui demandant des données détaillées concernant l’identité du nouveau chef des séparatistes.

Le juge voulait ainsi déterminer si la personne qui devrait assister à cette conférence, les 18 et 19 novembre, est bel est bien le chef du Polisario, Brahim Ghali, l’un des individus poursuivis pour « crimes contre l’humanité » par la justice espagnole.

Le sanguinaire Brahim Ghali et ses complices sont ainsi rattrapés par leur passé noir entaché de sang de centaines de victimes innocentes, atrocement violentées, torturées et froidement assassinées dans les camps de Tindouf.