Le Polisario célèbre les cinglants échecs de ses 47 ans d’existence

Le Front Polisario a célébré ce dimanche 10 mai le 47ème anniversaire de sa création, mais n’a rien trouvé de consistant pour meubler son sombre bilan qu’il se devait de présenter en l’occasion, aux populations sahraouies confinées depuis plus de quatre décennies dans les camps de fortunes de Tindouf en plein désert algérien.

Les dirigeants du front sahraoui auraient pu en cette occasion, avoir au moins l’audace et le courage d’admettre leur désagréable fiasco et leurs sombres revers, devant les milliers de Sahraouis et leur progéniture qu’ils séquestrent contre leur gré dans les camps de Lahmada.   

Car dans son palmarès, le Polisario ne compte qu’une multitude de cinglants échecs diplomatiques qu’il cumule depuis sa création en 1973, et il ne doit sa survie qu’à l’argent du contribuable algérien à la bienveillance des services de renseignement militaires algériens et à leurs caisses noires alimentées par la manne pétrolière. Mais, malgré tout ce gâchis, leur enfant gâté se retrouve au point de départ de son parcours.

Pire encore, durant toutes ces années, la prétendue et chimérique république sahraouie «RASD» a quasiment perdu la majeure partie des voix des pays qui l’avaient reconnue en temps de guerre froide, et la soutenaient sous le poids de la pression et de la machine de propagande bien rodée du régime algérien qui, faut-il le signaler, se trouve lui-même aujourd’hui, complètement désarçonné par la chute libre des prix du pétrole, la principale recette extérieure du pays.

Ca fait en effet 47 ans, que les dirigeants qui ont défilé à la direction du Front Polisario, mènent en barque les milliers de Sahraouis expatriés de force de leur terre natale au sud du Maroc. 

Ces derniers ne peuvent aujourd’hui, que faire l’amer constat que toutes les promesses d’un avenir radieux qui leur ont été faites, n’ont été in fine que des mensonges et des supercheries dictés par le parrain et mentor algérien au service de ses vaines ambitions hégémoniques et expansionnistes non avouées.