Le Lesotho rejoint les pays ayant coupé tout lien avec la pseudo RASD

Le Lesotho a rejoint ce vendredi 4 octobre, les nombreux pays ayant coupé tout lien avec la prétendue république sahraouie «RASD» au grand dam du Polisario et de ses parrains et sponsors notamment algériens et sud-africains.
Le royaume du Lesotho a de même, exprimé son intention de soutenir “activement le processus politique mené par les Nations Unies” pour un règlement définitif de la question du Sahara.
Dans une note verbale publiée ce 4 octobre par son ministère des Affaires étrangères, le Lesotho promet d’adopter une “neutralité positive” dans ce litige territorial autour du Sahara marocain et de «suspendre toutes déclarations ou décisions se rapportant au statut du Sahara occidental et à la République arabe sahraouie démocratique»(Rasd).
La décision de Maseru, la capitale du Lesotho, a été rendue publique quelques heures seulement après un échange téléphonique entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue du Lesotho, Lesego Makgothi.
Emboîtant le pas à son voisin d’Afrique australe, la Zambie qui a récemment retiré sa reconnaissance de la fantomatique «RASD», le Lesotho inflige un vrai revers au Polisario et comptait parmi ses grands soutiens en Afrique puisque ce Royaume enclavée dans l’Afrique dus sud, reconnaît la prétendue république sahraouie depuis 1985.
Le Lesotho membre à l’instar de l’Afrique du Sud, de la Communauté de développement de l’Afrique australe «SADC», alignait de ce fait, automatiquement sa position dans le dossier du Sahara sur celle de Pretoria et d’Alger, les deux parrains inconditionnels du Front Polisario.
Mais depuis le retour du Maroc en Janvier 2017 au sein de l’Union Africaine (UA), de nombreux pays africains de la zone anglophone ont déjà changé leur fusil d’épaule en suspendant définitivement leurs liens avec le Polisario ou commencent à réfléchir sérieusement à couper le cordon ombilical avec ladite «RASD» après avoir découvert la farce et la grand manigance du régime algérien qui a créé de toute pièce cette entité pour étendre son leadership sur la région et conforter ses visées expansionnistes au détriment de son voisin marocain.