Le Polisario fait battre les tambours de la guerre contre le Maroc 

Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali et ses lieutenants, après avoir étalés en vain toutes leurs cartes dans la bataille autour du Sahara marocain, n’ont plus à offrir aux populations des camps de Tindouf pour les berner dans des rêves illusoires, que de faire battre les tambours de la guerre contre le Maroc.

Ayant essuyé ces derniers temps, de cuisants échecs sur le plan diplomatique aussi bien aux Nations Unies qu’en Europe, en Amérique Latine ou en Afrique, où il a perdu un bon nombre de ses soutiens traditionnels, le Polisario n’a plus d’autres choix que de brandir une nouvelle fois, ses menaces fantaisistes de reprendre les armes.

C’est du moins ce qu’a annoncé tout récemment dans une vidéo relayée par les médias du front séparatiste, le serial killeur-violeur Brahim Ghali, qui lui-même est poursuivi par la plus haute juridiction espagnole, l’Audience Nationale, pour «crimes de guerre» et «crimes contre l’Humanité» et autres délits de viol et de torture.

Ainsi, dans une vidéo enregistrée lors d’une réunion avec les cadres du Polisario, le sanguinaire Brahim Ghali a déclaré que la guerre avec le Maroc est “inéluctable”, affirmant que c’est «une étape incontournable», dont «il faut seulement décider du temps, du lieu et de la manière».

Il a de même, décidé de rendre obligatoire le «service militaire» pour  les jeunes Sahraouis désœuvrées des camps de Tindouf.

«Le Maroc est obstiné et soutenu par les grandes puissances et ne semble pas vouloir céder», a-t-il déclaré sur un ton menaçant en s’en prenant même aux émissaires et envoyés spéciaux du Secrétaire Général de l’ONU qui, a-t-il dit, «se sont suivis et ont démissionné pour une raison ou pour une autre».

Ce ne sont là que des signes avant coureurs d’une agonie du Polisario et d’une déroute inédite de son état-major surtout qu’il est en phase de perdre son principal soutien qu’est l’Algérie, où les habitants sortent par centaines de milliers, chaque mardi et chaque vendredi depuis février dernier, pour réclamer le départ inconditionnel et immédiat de la nomenklatura qui dirige d’une main de fer le pays depuis son indépendance.