Sahara-Drogue : Des éléments du Polisario s’activent dans le narcotrafic au sud de Dakhla

Le Front Polisario qui manque d’air ces derniers temps, cherche à semer le trouble au Sahara marocain dans une vaine tentative de voiler les multiples revers diplomatiques qu’il a essuyés dans le dossier du Sahara Occidental et qui ne font que s’aggraver en raison de la focalisation des dirigeants algériens sur la situation interne minée par le soulèvement populaire qui réclame depuis le 22 février, un changement du régime.

Les dirigeants du Polisario encouragent non seulement leurs pions (séparatistes de l’intérieur) à paralyser le trafic routier au niveau du poste frontalier Guergarate reliant le sud marocain à la Mauritanie, mais ils cherchent en plus à faire proliférer les trafics en tous genres notamment des produits de la contrebande et des stupéfiants pour renflouer les caisses du Front qui sont pratiquement asséchées depuis que l’Algérie, leur principal pourvoyeur de fonds, ait fermé les robinets.

C’est dans ce contexte que la gendarmerie et la marine royale marocaines ont mené la semaine dernière à trois jours d’intervalle, deux opérations distinctes ayant permis l’arrestation de plusieurs narcotrafiquants dont certains travaillent pour le compte du Polisario dans la zone de Aïn El Bida, entre le sud de la ville de Dakhla et le nord de la Mauritanie.

La gendarmerie royale a ainsi intercepté deux individus à bord d’un véhicule tout-terrain de marque Nissan Patrol, doté d’une fausse plaque minéralogique et qui transportait à son bord une tonne et demie de chira (résine de cannabis) rapporte le quotidien marocain Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mercredi 22 mai.

La gendarmerie a également saisi à bord de ce véhicule, une arme à feu de type Kalachnikov et deux chargeurs contenant des munitions.

De son côté, la Marine Royale, poursuit la même source, a neutralisé le 16 mai dernier, une pirogue de pêche qui se dirigeait des côtes de Dakhla vers l’extrême sud du Royaume avec à son bord une cargaison de 100 kg de chira et 600 litres de carburant.

Les forces de sécurité marocaines dans la zone sud, sont actuellement sur le qui-vive face aux tentatives de groupes mafieux en connexion avec le Polisario, de transformer la région en une plaque tournante du narcotrafic international.