Désertion dans les rangs du Polisario et essoufflement de sa propagande

Les camps de Tindouf contrôlés par le Polisario commencent à ressentir l’impact des imposantes manifestations organisées depuis le 22 février dernier en Algérie, contre l’indéboulonnable clan de Boumediene au pouvoir à Alger et contre le 5ème mandat que le président Abdelaziz Bouteflika comptait briguer malgré son état de santé critique.

Outre les contestations inhabituelles observées ces dernières semaines devant le QG du Polisario à Rabouni, la machine de propagande des séparatistes commence vraisemblablement à s’essouffler, puisque même l’organisation du 14 au 17 mars dernier, du 5ème  Forum Crans Montana à Dakhla, n’a pas fait vibrer comme par le passé, la direction du Front et ses relais médiatiques.

Dans la foulée, un milicien de 29 ans, qui revendique le grade de capitaine et officier adjoint du « commandant d’une Katiba » (bataillon) de la prétendue « Gendarmerie du Front Polisario », aurait déserté les rangs des milices armées du Polisario.

Il s’est présenté, dans la matinée du lundi à bord d’une jeep bariolée, à un poste de contrôle au niveau de la Ligne de défense dans la zone de Farcia (Région d’Oued Draa), où il a révélé son intention de rallier le Maroc, apprend-on de source militaire.

Le milicien sahraoui a même confié que de nombreux autres Sahraouis repentis souhaitent fuir les camps de Tindouf pour rejoindre le Royaume, précise la même source.

Ces cinq ou dix dernières années, les autorités marocaines ne tolèrent plus les ralliements massifs des sahraouis qui étaient organisés sous la devise royale : «La patrie est clémente et miséricordieuse».

Un bon nombre de miliciens du Polisario déguisés en civils, ont en effet, profité de cette opportunité pour s’infiltrer dans les provinces sud du Maroc, avec pour sale besogne d’y semer la zizanie, de commettre des actes de vandalisme et de provocation des forces de l’ordre.

La mise en œuvre de la nouvelle stratégie du Maroc a permis le retour du calme et de la sérénité dans toute la zone sud du Royaume.

Mais avec les vents de changement qui soufflent sur la région et les cuisants échecs diplomatiques essuyés dernièrement par le Polisario, le nombre des ralliements est appelé inéluctablement à s’accroître de l’avis de nombreux analystes politiques.