Le Polisario silencieux sur le rallye Africa Race 2019 pour éviter un nouveau camouflet

La 11ème édition du Rallye Africa Eco Race a démarré dimanche à Monaco avec le maintien comme en 2018, des étapes transitant par les provinces sud du Maroc, au grand dam du front Polisario par peur d’une nouvelle condamnation du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Pour rappel, lors de la précédente édition de ce rallye, les milices armées du Polisario avaient déjà tenté vainement, d’empêcher les concurrents de transiter par le Sahara marocain pour rejoindre la Mauritanie par le poste frontière Guerguerate et poursuivre leur circuit jusqu’au Lac Rose de Dakar, la capitale du Sénégal.
Le coup d’envoi du rallye AFRICA ECO RACE a été donné dimanche au quai de Monaco «Antoine-Ier», pour une aventure qui offrira aux 166 concurrents, du 30 décembre 2018 au 13 janvier 2019, «une expérience rallye riche en émotions qui fera la part belle a? la navigation», indiquent les organisateurs dans un communiqué, promettant «15 jours d’aventure extrême, de surprises et de rebondissements sur les traces de Thierry Sabine».
«Pendant 12 jours de course et 6.022 km dont 4.014 km de spéciale, les concurrents s’aventureront sur un parcours varie? comptant un maximum de pistes sablonneuses et de dunes», poursuit le communiqué.
Après la traversée ce lundi de la Méditerranée, les participants devaient rejoindre la ville marocaine de Nador, pour entamer hier mardi, la première étape du Rallye.
Ils sillonneront ensuite plusieurs régions sahariennes du Maroc oriental pour faire escale ce jeudi 3 janvier, dans la ville d’Assa Zag.
Les participants rejoindront ensuite la localité de Fort Chacal à Ad-Dchira au sud de Laâyoune puis Dakhla, avant de transiter par Guerguerate pour se rendre à Chami au nord de la Mauritanie.
Et c’est justement ces dernières étapes qui risquent comme d’habitude de mettre le Polisario hors de ses gonds. Pour le moment, c’est le silence radio chez sa direction qui semble vouloir éviter un nouveau camouflet comme celui qu’elle avait encaissé lors de l’édition de janvier 2018, lorsque ses milices armées ont tenté en vain, d’interdire le passage des concurrents au poste frontière marocain de Guerguerate.
Le Maroc avait alors saisi l’ONU, ce qui a valu au Polisario une condamnation du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l’organisation onusienne, Antonio Guterres.