Sahara : Le Polisario et ses acolytes ont vécu un jeudi noir à Bruxelles

Le Polisario et les eurodéputés véreux qui le soutiennent, ont vécu ce 7 juin 2018, un jeudi noir au siège du parlement européen à Bruxelles, à l’occasion de la tenue de la « grande conférence-interparlementaire ».

Dans son intervention, Vincent Piket, chef de la division des pays du Maghreb au Service européen pour l’Action extérieure (SEAE) et qui gère au nom de Federica Mogherini, les relations diplomatiques de l’UE avec les pays non membres et mène la politique étrangère et de sécurité de l’Union, a étalé les quatre vérités sous le regard abasourdi du député Ivo Vajgl, qui présidait la séance et des acolytes du Polisario, dont la ministre de développement de l’Afrique du Sud, l’un des rares pays farouchement hostiles au Maroc et à son intégrité territoriale.

Piket a d’emblée coupé court aux ambitions chimériques des séparatistes de Tindouf de vouloir  barrer le chemin au solide partenariat entre Bruxelles et Rabat, en affirmant sans détour, que «le Polisario n’est pas le seul représentant des populations sahraouies. Il n’est pas reconnu par les États membres. C’est une réalité et un fait politique que l’on ne peut pas nier».

Il a enfoncé un peu plus le couteau dans la plaie des séparatistes, en rappelant que «la Cour de justice de l’UE n’a, à aucun moment donné raison au Polisario» dans ses arrêts de 2016 et 2017.
Sur cette base, l’UE en tant que partenaire du Maroc, a soutenu Vincent Piket, «ne peut en aucun cas, conclure des accords avec une entité qui n’a pas d’identité légale, qui n’a pas de personnalité juridique et qu’aucun État membre (de l’UE) ne reconnaît».

Le responsable européen a par ailleurs remis en évidence l’exclusivité des Nations unies dans le traitement de la question du Sahara, précisant qu’il s’agit «d’une question qui ressort de la compétence exclusive de l’ONU et l’UE ne se prononcera pas sur cette question».

Et Vincent Piket d’assurer que «contrairement à ce que le Polisario considère comme une victoire morale. Il a perdu et la cour (CJUE) lui a demandé de payer les coûts de la procédure», réaffirmant que les accords UE-Maroc restent donc valables du point de vue du droit européen et du droit international.

Dans sa réaction, le représentant du Polisario à Bruxelles, le dénommé Mhamed Sidati n’a pas trouvé mieux que de se lancer dans une violente diatribe contre les institutions européennes en avouant être «profondément préoccupé» par l’approche adoptée par l’UE dans le cadre de la renégociation de ses accords commerciaux avec le Maroc.