La Zambie va rayer la « RASD » de sa carte diplomatique

La Zambie a réaffirmé ce jeudi, ne plus entretenir de relations bilatérales avec la prétendue république sahraouie «RASD» après avoir retiré sa reconnaissance de l’entité fantoche en juillet 2016.

« Lusaka n’entretient plus de relations bilatérales avec la RASD » et les missions diplomatiques de la Zambie «vont informer les pays d’accréditation et les organisations internationales et régionales » de cette rupture définitive avec la prétendue «RASD», a déclaré le ministre zambien des Affaires étrangères, Joseph Malanji, au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi à Rabat, conjointement avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie zambienne effectue actuellement une visite de travail dans le Royaume à la tête d’une importante délégation de son pays.

Auparavant les deux ministres ont eu des entretiens, au cours desquels ils ont exprimé leur volonté de renforcer les relations entre le Maroc et la Zambie «dans plusieurs domaines notamment politique et économique ».

De son côté, Nasser Bourita a souligné Rabat et Lusaka ont connu une «forte évolution durant ces deux dernières années», surtout depuis la visite du Roi Mohammed VI du 19 au 23 février 2017 en Zambie, une visite qui a été couronnée par la signature de 19 conventions et accords de partenariat économique.

Peu après la visite royale à Lusaka, Joseph Malanji avait confirmé le retrait de la reconnaissance de la « RASD » par la Zambie.

C’était une décision qui revêt toute son importance du point politique et diplomatique pour la question du Sahara Marocain, car c’est en Afrique anglophone que le Polisario compte encore le plus grand nombre de pays qui soutiennent ses chimériques revendications territoriales au Sahara marocain.

C’est aussi dans la zone anglophone (Afrique, Europe et Amérique) que sont basées la plupart des ONG et des Associations qui appuient les thèses  séparatistes du mouvement indépendantiste sahraoui établi dans les camps de Tindouf au sud-ouest du territoire algérien.

Bien avant le retour du Maroc en janvier 2017 au sein de l’Union Africaine,  le Roi Mohammed VI a initié une percée géostratégique en direction de l’Afrique anglophone pour un rapprochement inédit du Royaume chérifien avec ces pays.

Cette stratégie n’a pas tardé à porter ses fruits en réduisant du coup, le champ d’action du Polisario et de ses parrains algériens et autres sponsors.