Sommet UA-UE-Sahara : Le Maroc barre le chemin à Abidjan aux manigances malveillantes de ses adversaires

La présence au 5ème sommet UA-UE à Abidjan, d’une délégation marocaine de haut rang conduite par le roi Mohammed VI en personne, a barré le chemin aux manigances malveillantes de ses adversaires notamment algériens et sud-africains qui cherchent à imposer la prétendue république sahraouie «RASD» sur l’échiquier africain le cuisant échec de leurs tentatives sur l’échiquier européen et des Nations Unies.

La délégation qui accompagne le souverain ne laissera pas échapper l’opportunité du sommet UA-UE, pour resserrer davantage en coulisses, l’étau autour du Polisario et de ses parrains protecteurs notamment l’Algérie et une dizaine d’autres pays d’Afrique anglophone qui reconnaissent encore la pseudo-RASD.

Le Maroc devrait en effet, convaincre ces pays africains surtout anglo-saxons de retirer leur reconnaissance à ladite «RASD», surtout que ces temps-ci, un bon nombre de ces pays comme le Zimbabwe, l’Angola, et même l’Afrique du Sud se trouvent à l’instar de l’Algérie, dans une mauvaise posture socio-économique et politique.

L’objectif final étant de rallier à terme, les deux tiers des voix parmi les 54 pays membres de l’UA nécessaires pour exclure définitivement la RASD de l’organisation panafricaine.

D’ailleurs le Polisario ne doit sa présence à Abidjan qu’au président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat qui après le refus de la Côte d’Ivoire, pays hôte, d’inviter la «RASD» au sommet UA-UE pour la simple raison que l’entité sahraouie n’est pas un Etat souverain, s’est résolu à lui adresser à la dernière minute, une invitation formelle en tant que «membre de l’UA».

Pour rappel, même l’Union Européenne a pris ses distances de cette formalité, puisque son cheffe de la diplomatie, Federica Mogherini a été on ne peut pas plus claire, en affirmant le 22 novembre dernier à Bruxelles, devant Faki Mahamat, que ce n’est pas parce que la RASD est présente à ce sommet que l’UE la reconnaît.

C’est donc un nouvel affront que se voient infliger le Polisario et ses alliés qui ont remué ciel et terre, pour transférer le sommet UA-UE au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba, au lieu d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire qui est l’un des grands pays alliés du Maroc.