ONU-Décolonisation : Cuisant échec de l’Algérie et du Venezuela au Comité des 24

La session de juin du Comité de décolonisation de l’ONU s’est achevée le vendredi 23 juin à New-York, sur un double échec pour son président l’Ambassadeur du Venezuela, Rafael Ramirez et pour la diplomatie algérienne dans le dossier du Sahara marocain.

La vigilance de la diplomatie du Maroc et la mobilisation de ses amis d’Afrique, des Caraïbes, d’Asie et du Pacifique, membres du Comité Spécial (C24), ont avorté toutes les manœuvres des représentants du Venezuela et de l’Algérie visant à reconnaitre au Polisario le statut d’un soi-disant représentant légitime des populations du Sahara Occidental.

Les adversaires du Maroc ont été acculés à retirer tous les paragraphes du projet de résolution du Comité, introduits en ce sens, par la présidence vénézuélienne sur recommandation de la représentation algérienne.

Ces paragraphes faisaient référence à la participation du Polisario en tant que représentant légitime des populations du Sahara marocain et appelaient à une visite d’une délégation du Comité de décolonisation de l’ONU dans les provinces Sud du Maroc.

Les amis du Maroc ont insisté sur le rejet de la qualité de représentant des populations du Sahara que Rafael Ramirez cherchait malicieusement à conférer au Polisario. Sept membres du Comité ont adressé au Président du Comité une lettre contestant ses manœuvres d’imposer cette soi-disant représentativité du Polisario.

Les membres du Comité ont ainsi fait passer un message clair à la présidence vénézuélienne, à l’Algérie et à son protégé le Polisario, dont l’attitude biaisée a divisé le Comité.

La majorité des membres ont ainsi mis à nu l’agenda personnel et idéologique de l’Ambassadeur Ramirez et de ses collègues algériens au sujet du Sahara Marocain et de la soi-disant représentativité du Polisario.

Ainsi toutes les tentatives insidieuses du président Ramirez allant à l’encontre des intérêts du Maroc et en faveur du Polisario ont été avortées par le Maroc avec le soutien des pays amis.