L’Ethiopie promet un ferme soutien au retour du Maroc à l’Union Africaine

sn-addis-abeba-mohammedviLe gouvernement de l’Ethiopie a exprimé samedi après-midi, au terme de la visite officielle du Roi Mohammed VI à Addis-Abeba, son ferme engagement à soutenir le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) dès le prochain sommet africain de janvier 2017.

L’Ethiopie rejoint ainsi, la position de ses voisins, le Rwanda et la Tanzanie qui on fait de même en recevant en visite officielle le Roi du Maroc, en octobre dernier.

Dans un communiqué conjoint rendu public samedi au terme de la visite royale à Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Hailé Mariam Dessalegn a exprimé « l’engagement ferme de l’Éthiopie pour la réalisation totale des valeurs et principes de l’Union africaine », réaffirmant le soutien de son pays « à la décision du Maroc de rejoindre l’Union africaine dès le prochain sommet de l’UA ».
En décidant de réintégrer l’Union africaine (UA), le Maroc ne fait que « revenir chez lui et parmi les siens », a déclaré de son côté, le ministre d’Etat éthiopien aux Affaires étrangères, Taye Atske-Selassie, rappelant que le Maroc et l’Ethiopie sont liés par de forts liens d’amitié, depuis la création de l’ancienne Organisation de l’Unité Africaine (OUA -actuellement UA), et le gouvernement et le peuple éthiopiens apprécient cette relation à sa juste valeur.
« Nous devons féliciter le Maroc pour cette décision tant attendue » et « nous nous réjouissons des entretiens très fructueux tenus par Sa Majesté le Roi avec le Président et le Premier ministre éthiopiens », a confié le chef de la diplomatie éthiopienne à l’agence MAP.
Les accords et conventions de coopération signés à l’occasion de la visite royale à Addis-Ababa, a-t-il assuré, donneront à coup sûr, un nouveau visage aux relations entre les deux pays qui entament une nouvelle ère faite de partenariat et de prospérité partagée.
A la faveur de la nouvelle percée qu’opère la diplomatie marocaine à l’initiative du Roi Mohammed VI, en Afrique anglo-saxonne, considérée il n’y a pas si longtemps comme étant la chasse gardée du régime algérien dans le conflit territorial autour du Sahara marocain, un nombre croissant de pays des quatre coins du continent africain, soutiennent sans réserve la volonté marocaine de réintégrer la grande famille institutionnelle africaine qu’il avait quittée en 1984, en protestation contre l’admission de la pseudo-république sahraouie «RASD» à l’instigation des régimes algérien et libyen de l’époque.