Des parlementaires latino-américains et marocains réunis à Laâyoune

laayoune2Une délégation du Parlement d’Amérique centrale (Parlacen) conduite par le président de cette institution, le Nicaraguéen José Antonio Alvarado Correa, a tenu lundi et mardi des séances de travail élargies avec le président et les membres du bureau de la Chambre des conseillers, chambre basse du parlement marocain.

Une fois n’est pas coutume, le président de la Chambre des conseillers, Abdelhakim Benchamas a déplacé tout le staff de son bureau à Laâyoune,  pour la tenue d’une importante réunion de deux jours avec les membres de la délégation parlementaire latino-américaine.

Benchemass a qualifié « d’historique » cette rencontre de Laâyoune, mettant en exergue devant ses interlocuteurs latino-américains, l’intérêt qu’accorde le Maroc au développement soutenu de ses régions méridionales.

Dans une intervention mardi devant les parlementaires marocains et les élus et les autorités locales de Laâyoune et des autres provinces sud du Royaume, le président du Parlacen a lui aussi salué, le modèle de développement socio-économique engagé par le Maroc dans cette région. Il a au Passage, rendu hommage au Maroc pour le rôle qu’il joue dans «la préservation de la paix et de la stabilité dans la région».

Composée de 14 députés représentant le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama et la République Dominicaine, la délégation du Parlacen a tenu à faire ce déplacement à Laâyoune, en guise de soutien à la marocanité du Sahara Occidental.

A travers cette visite, la délégation parlementaire latino-américaine a en effet, tenu à manifester son franc soutien au Maroc dans le conflit territorial artificiel qui l’oppose au voisin algérien et aux séparatistes sahraouis du front Polisario.

La délégation du Parlacen est par ailleurs, attendue demain mercredi à Rabat, où elle sera reçue par le Chef du gouvernement, le président de la Chambre des députés, et le ministre des Affaires étrangères, ainsi que par le président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Evidemment la présence des parlementaires latino-américains au Sahara Occidental risque fort bien de susciter comme d’habitude, l’ire des dirigeants du Polisario et surtout des locataires du palais El Mouradia à Alger qui broient du noir et se rebiffent à chaque fois qu’une partie tierce ose appuyer la position du Maroc, leur ennemi juré.