Le Parlement espagnol rejette la demande d’asile à Hassana Aalia

hassan-aliaLe Parlement espagnol a confirmé mardi, le rejet par le ministère de l’Intérieur, de la demande d’asile politique formulée par un séparatiste sahraoui déjà condamné par la justice marocaine à la perpétuité, pour son implication dans les meurtres commis fin 2010 à Gdim Izik.

Hassana Aalia qui s’était enfui en Espagne au lendemain des sanglants événements de Gdim Izik, a été condamné par contumace le 17 février 2013, à la prison à vie, par le tribunal militaire de Rabat, pour son implication dans l’assassinat de onze éléments des forces de l’ordre marocaines, au moment du démantèlement des campements illégaux à Gdim Izik, dans la banlieue de Laâyoune.

Les parlementaires du Parti Populaire espagnol (PP au pouvoir) se sont opposés à la révision de la décision du ministre de l’Intérieur qui a rejeté le 19 janvier dernier, la demande de l’activiste Hassana Aalia.
Lors de sa réunion mardi, la Commission de l’Intérieur à la Chambre basse du Parlement espagnol, s’est opposée à cette proposition, grâce aux voix du groupe parlementaire du Parti Populaire (PP) qui détient la majorité au congrès.

En revanche, des groupes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE-opposition), du Parti nationaliste basque (PNV), de la Gauche plurielle (Izquierda plural) et de la Coalition Canarie-Nouvelle Canarie et Amaiur, basées au Pays Basque et à Navarre, ont plaidé en vain, en faveur de la révision de la décision du ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández.

Ces formations de gauche avaient présenté une proposition non législative, demandant au gouvernent de revoir la décision de son ministère de l’Intérieur au sujet de l’asile politique que demande Hassana Aalia. Le mis en cause qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, précise-t-on à Madird, s’est vu notifier par les autorités espagnoles, une injonction à quitter le territoire espagnol. Il devrait normalement être rapatrié au Maroc pour purger sa peine.
Outre Hassana Aalia, (26 ans), qui s’était réfugié au pays Basque, d’autres séparatistes sahraouis pro-Polisario, ont été condamnés à de lourdes peines carcérales pour les meurtres commis à Gdim Izik.