«L’identité d’un front», le film qui fâche à Alger comme à Tindouf

film-polisarioLes autorités d’Alger et la direction du Polisario mènent une course contre la montre pour empêcher la projection en Belgique, du film « L’identité d’un front » qui met à nu leurs dérives et allégations dans l’affaire du Sahara Occidental.
Le régime algérien et les pontes du Polisario avaient déjà échoué il y a un an de cela, dans une autre tentative de dissuader deux cinéastes australiens, Violeta Ayala et Dan Fallshaw de projeter leur documentaire Stolen (Volée)  qui dévoile la pratique de l’esclavagisme dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf  au sud-ouest algérien.
Réalisé par Hassan El Bouharrouti, « L’identité d’un front », est un documentaire de 90 minutes, qui sera projeté en avant-première à Bruxelles, à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance du Maroc.
Le film retrace l’historique du mouvement séparatiste sahraoui « Front Polisario » depuis sa création en 1973 par les régimes algérien et libyen à nos jours. Le réalisateur du film tente aussi d’apporte un éclairage sur le contexte géopolitique et géostratégique de l’époque afin de mieux appréhender l’essence, l’idéologie, les soutiens et les pratiques du mouvement séparatiste sahraoui.
Le cinéaste El Bouharrouti argumente son documentaire par des images d’archives de l’Institut national français de l’audiovisuel (INA) et surtout par de précieux témoignages de certains membres fondateurs du Polisario qui pointent du doigt l’implication avérée de l’Algérie dans le conflit du Sahara.
Ces témoignages édifiants montrent clairement que le Polisario, initialement crée par des étudiants sahraouis dans le cadre de la lutte contre l’occupation espagnole du Sahara marocain, avant d’être récupéré par l’Algérie qui l’a détourné de son but dans l’objectif d’affaiblir le Maroc au service de ses desseins hégémoniques dans la région.
Le film met à nu les mensonges véhiculés par le Polisario et braque également la lumière sur leurs dérives et les sévices infligés aux séquestrés des camps de Tindouf pendant près de quatre décennies.
Dans son film, le réalisateur a voulu éclairer l’opinion publique internationale sur les tenants et aboutissants du conflit artificiel autour du Sahara et informer les générations montantes sur l’origine et les circonstances réelles ayant donné naissance à ce litige territorial artificiel.